Avant d'aborder les opérations relationnelles à proprement parler, il est nécessaire de définir le vocabulaire adapté au modèle relationnel.

Une base de données comporte une à plusieurs tables contenant diverses informations organisées par colonnes (ou champs) et lignes (ou enregistrements).

Dans le modèle relationnel, une table de données correspond à une relation, désignant un ensemble d'informations au sens mathématique. La relation est-elle même décomposée en attributs et en n-uplets, correspondant respectivement aux colonnes et aux lignes des tables.

Les attributs d'une relation forment un schéma, représentant la structure de cette relation. Le schéma caractérise une relation ainsi que tous les n-uplets qui y sont contenus.

Un n-uplet correspond à une combinaison de valeurs des n-attributs que possèdent la relation. Par exemple, si une relation possède six attributs, alors cette relation sera composée d'un certain nombre de "six-uplets".

Les n-uplets doivent tous être identifiables d'une manière unique. Pour assurer l'unicité d'un n-uplet, il est nécessaire de définir dans une relation, une clé primaire. Cette dernière, peut être un attribut ou une combinaison d'attributs (clé primaire composite), produisant respectivement une certaine valeur ou un ensemble de valeurs qui doit impérativement être unique, afin d'identifier précisément un et un seul n-uplet dans la relation.

Les relations peuvent être reliées à d'autres relations par l'intermédiaire d'une liaison entre des clés identificatrices. Une relation peut contenir une clé étrangère faisant référence à la clé primaire d'une seconde relation. De cette manière, il devient possible de créer, pour les attributs d'une relation, des domaines de valeurs contenus dans d'autres relations liées. Par exemple un attribut dénommé couleur pourrait ne contenir qu'un seul code couleur défini dans une liste externe prédéterminée.

Relation A ClePrim Couleur ...
  1 c1 ...
2 c3 ...
3 c3 ...
4 c4 ...
5 c1 ...
Relation B ClePrim CodeCoul
  c1 #FFFFFF
c2 #FF0000
c3 #FFFF00
c4 #00FF00
c5 #00FF00
c6 #00FFFF
c7 #000000

Une clé primaire peut être également une clé étrangère référençant une autre relation.

Les liaisons entre relations possèdent des cardinalités représentant le nombre d'occurrences de valeurs uniques autorisées entre des attributs de même domaine ou ayant le même sens. En fait, il existe trois combinaisons génériques de cardinalités : Un à Un, Un à Plusieurs ou Plusieurs à Plusieurs. La première cardinalité s'applique à une clé primaire et la seconde à une clé étrangère. De cette manière, il est possible de définir pour une relation son type de dépendance avec d'autres relations. Par exemple, un relation dénommée famille contient plusieurs personnes et à l'inverse une personne ne peut appartenir qu'à une et une seule famille (parentale).

Le modele relationnel entre des relations reliées par des clés primaires et étrangères avec des cardinalités.

Les conventions de présentation définissent qu'une clé primaire doit être soulignée et qu'une clé secondaire doit être suivie d'un signe dièse '#' ou d'une étoile '*'. Dans les modèles d'analyse Merise ou UML (Unified Modeling Language), les cardinalités Plusieurs peuvent être symbolisées par une lettre 'n' ou parfois un signe infini, notamment dans le cas de Microsoft Access.